Frans Masereel, l’empreinte du monde
Publié sous la direction de Martin de Halleux
Préface d’Eric Drooker
Avec les contributions de Samuel Dégardin et Joris van Parys
Graphisme : Agathe Joubert
664 pages – édition bilingue français/allemand
Reliure cousue cartonnées, tranchefile
ISBN : 978-2-490393-00-8
Diffusion / Distribution : Harmonia Mundi Livre
Prix TTC France : 65 euros
Avec le soutien à l’édition du Centre national des arts plastiques
Cette monographie – Frans Masereel, l’empreinte du monde – consacrée à l’œuvre de Frans Masereel (1889-1972) maître du bois gravé moderne et précurseur du roman graphique, est la plus importante encore jamais publiée avec une sélection de 391 gravures sur bois.
Le lecteur pourra également découvrir un texte exceptionnel inédit, des entretiens de Frans Masereel avec son éditeur Pierre Vorms dans lesquels l’artiste évoque la genèse de ses travaux et notamment de la création de ses romans en images, comme Mon Livre d’heures (1919), Le Soleil (1919), Idée (1920) ou encore La Ville (1925), qui l’ont rendu célèbre dans le monde entier.
Avec ses romans sans parole, Frans Masereel est aujourd’hui considéré comme l’un des précurseurs du roman en images moderne. Assez vite, l’influence de Masereel dépassera les frontières de l’Europe et gagnera les grands graveurs américains tel Lynd Ward (Wild Pilgrimage, 1932). Puis, avec le renouveau de la BD, il est redécouvert par les précurseurs du roman graphique tels que Art Spiegelman (Maus, 1986) ou encore Eric Drooker (Flood!, 1992) qui signe la préface de la présente monographie.
Un essai de Samuel Dégardin propose une vision de « l’œuvre au noir » de Masereel, de ses romans en images, aux grandes planches, en passant par son travail d’illustrateur au service de la cause pacifiste.
Une série de photographies viennent illustrer une biographie signée Joris van Parys avec de rares images où l’on peut voir Frans Masereel posant avec son ami Stefan Zweig en 1922 à Salzburg ou encore avec George Grosz en costume de bain en 1925 sur une plage de Boulogne-sur-Mer. Des images qui nous plongent dans l’Europe de l’entre-deux-guerres où une poignée d’amis, artistes et écrivains, pacifistes, socialistes, communistes, anarchistes ou tout simplement, comme Masereel, épris de liberté et de justice, va tenter de lutter contre l’inexorable et funeste destin de nations courant à leur perte.
Frans Masereel cultivait l’amitié des écrivains comme Romain Rolland et Stefan Zweig ses deux grands compagnons de lutte contre la guerre, mais également Pierre Jean Jouve, Thomas Mann ou encore Hermann Hesse qui préfaceront ses ouvrages.
Réunies en douze chapitres (La guerre danse macabre ; Du côté des faibles et des opprimés ; Dans les villes ; Dans les ports ; Bestiaire ; Nature ; Les Flandres, la Belgique ; Amour, désir et séduction ; Moments intimes ; Spleen ; Figures ; Rebelle et libre) ces 450 gravures de Frans Masereel offrent un panorama inédit de son univers graphique à travers les grandes thématiques qui traversent toute sa production de 1919 à 1971.
Tout au fil de son œuvre, Masereel nous propose sans relâche sa vision du monde. Un monde ancré dans le quotidien, sans filtre et sans effet inutiles, dans lequel les fracas de la guerre font trembler l’air saturé d’effrois. Un monde où la révolte gronde et où les hommes se lèvent et tombent. Mais aussi, un monde où le souffle de l’amour et de la passion embarque les cœurs des femmes et des hommes vers des rivages heureux où l’on peut croire en un monde meilleur.
Car Masereel a foi en l’homme. C’est un optimiste qui reste persuadé que les actes peuvent exercer une influence positive sur le destin de l’humanité. Il fait le pari de l’intelligence et de la créativité, de la justice sociale et de la liberté individuelle. Il est persuadé que l’art et la littérature ont le pouvoir de changer le monde. Alors, il se bat, il dénonce et vit pleinement sa vie d’artiste engagé dans le tumulte du monde.
LA PRESSE EN PARLE…
« La monographie publiée par Martin de Halleux est exceptionnelle. D’abord par sa qualité éditoriale et graphique. Ensuite par l’érudition de ses contributeurs, qui font partie des meilleurs spécialistes de l’homme et de son œuvre. » Vincent Bernière – BEAUX ARTS MAGAZINE
« Virtuose du noir et blanc et de la narration sans parole, ce grand précurseur du roman graphique fait l’objet d’une imposante monographie (plus de 400 de ses gravures y sont reproduites !) qui lui rend enfin justice. » TÉLÉRAMA
« Avec « Frans Masereel, l’empreinte du monde », les éditions Martin de Halleux frappent un grand coup en nous offrant un magnifique ouvrage sur le dessinateur et graveur Frans Masereel… » Didier Pasamonik – ACTUA BD
« Une monographie magnifiquement mise en images. Comment a-ton-pu oublier Frans Masereel ? C’est la question qu’on se pose face à l’éblouissante monographie que lui consacrent les Éditions Martin de Halleux. » Lucie Servin – L’HUMANITÉ
« Coup d’essai, coup de maître, pour la toute nouvelle maison d’édition de Martin de Halleux qui publie un magnifique livre monographique sur Frans Masereel (…) Dynamique, rythmé par des choix de maquette alternant gros plans de détails, séries ou images reprises telles quelles, dans leur format d’origine, le pavé (dans la mare) tient du catalogue raisonné et de la biographie en images. (…) Un livre indispensable. » Berthold Bies – LE TÉLÉGRAMME
« Sélection Noël 2018 : Frans Masereel, l’empreinte du monde, impressionnant ouvrage de 600 pages, rend un bel hommage à l’artiste belge engagé. » Anne Douhaire – FRANCE INTER
« Mon coup de coeur de la semaine. C’est fabuleux. C’est la pierre angulaire de toute une génération d’auteurs de romans graphiques. Vous ne l’oublierez jamais ! » Thierry Bellefroid – Livrés à domicile – RTBF
« Voici la monographie la plus complète et la plus importante jamais publiée sur l’oeuvre de Frans Masereel. » LES ARTS DESSINÉS
« Une somptueuse monographie de Frans Masereel » LIVRES HEBDO
« (Des) ouvrages extraordinaires pour faire découvrir cette œuvre unique à une nouvelle génération de lecteurs. » Michel Lagarde KIBLIND