Le Soleil
Frans Masereel
Préface de Blexbolex
Présentation de Samuel Dégardin
96 pages – 170 x 240 mm
Reliure cousue, cartonnée
Couverture sur papier texturé Efalin
Imprimé sur Munken Print White 115 g
Prix TTC France : 18,50 €
ISBN : 978-2-490393-14-5
Le Soleil, et ses soixante-trois images, est certainement le plus drôle et le plus positif roman en images de Frans Masereel.
Au lendemain de la première guerre mondiale, alors qu’il semblait avoir déserté un ciel plombé par d’incessants orages d’acier, le soleil brille de nouveau dans les œuvres d’artistes à jamais marqués par une guerre de tranchées qui avait quelque peu fait pâlir ses couleurs.
Au printemps 1919, Masereel ouvre les fenêtres de son atelier pour laisser passer la lumière et réaliser les soixante-trois gravures sur bois de son nouveau roman en images : Le Soleil.
Une préface de Blexbolex avec un dessin inédit en hommage à Frans Masereel
Frans Masereel (1889-1972) est aujourd’hui considéré comme l’inventeur du roman graphique sans paroles moderne. Grand ami de Stefan Zweig, Romain Rolland ou encore George Grosz, le graveur belge va marquer les esprits avec ses œuvres engagées en noir et blanc. Défendant les opprimés, la justice sociale et la liberté individuelle, il produit des romans en images et sans paroles qui vont susciter l’admiration de ses contemporains tels Pierre Jean Jouve, Thomas Mann ou encore Hermann Hesse qui écrira : « Masereel était réellement le seul homme qui, jour après jour, fit quelque chose de sensible, quelque chose de bien, quelque chose dont nous pouvons être reconnaissants. »
La collection « Un roman sans paroles », une série de six livres de Frans Masereel, publiée par Les Éditions Martin de Halleux.
Ce livre est publié avec le soutien du Centre national du livre.
La presse en parle…
Le Soleil dévoile une face de Masereel moins attendue, son goût pour le burlesque. Mais au-delà de l’humour, il y a toujours une place pour l’interprétation dans les histoires du Belge, gravées avec tellement de délicatesse et de fièvre qu’il semblait y mettre toute son âme. Vincent Brunner – Les Inrockuptibles
Si Masereel se brûle les ailes dans Le Soleil, le tragique lui donne la force de célébrer les plaisirs de la vie, l’amour et la sensualité du quotidien. Lucie Servin – L’Humanité
L’absence de texte chez Masereel et la succession narrative des images procurent au lecteur une véritable liberté, lui laissant l’espace entre les cases à remplir. Ces gravures procurent une profonde joie morale et esthétique, les deux étant indissociablement liées chez Frans Masereel. Sébastien Omont – En Attendant Nadeau