La Ville

Édition augmentée avec 10 images inédites.

Frans Masereel
Préface de Charles Berberian
Présentation de Samuel Dégardin

128 pages – 170 x 240 mm
Reliure cousue, cartonnée
Couverture sur papier texturé Efalin
Imprimé sur Munken Print White 115 g
Prix TTC France : 18,50 €
ISBN : 978-2-490393-03-9

Chef-d’oeuvre de Frans Masereel, maître du bois gravé moderne et précurseur du roman graphique. Cette édition de La Ville rassemble de nombreuses images encore jamais publiées, dessins, ébauches et épreuves préparatoires de l’oeuvre majeure de Frans Masereel.

« La Ville est un monument. Monument impérissable consacré
à la ville moderne, avec ses foules innombrables et leurs destins
multiples, avec ses contrastes tragiques de luxe et de pauvreté,
de gaspillage et de privation, un véritable pandémonium
de toutes les passions humaines. » Stefan Zweig

« Dans ses rues on peut sentir presque physiquement le tourbillonnement des impulsions et des tensions que ces hommes portent en eux, qu’ils respirent, et qui s’empare d’eux. » Alfred Döblin

10 images inédites
Huit ans avant la parution de La Ville (1925), en 1917, Frans Masereel réalise des dizaines d’images, ébauches d’un livre de gravures sur bois qu’il imagine comme un « grand poème en images », inspiré par Les Villes tentaculaires d’Émile Verhaeren. Pierre Jean Jouve découvre une centaine de ces premières compositions que Masereel appelle « Les Villes », et écrit un article dans le journal genevois La Nation dès 1917. Il y témoigne de son enthousiasme pour ces petites images de chemin de fer, de ponts, d’accidents, de naissances, de bagarres d’ivrognes, d’usines, de foules, de travailleurs épuisés… « […] tout l’extérieur et l’intérieur de la ville, avec la violence, les envies, les brutalités, les lascivités, les crimes, les tendresses, les peines des hommes1 ».
La plupart de ces gravures qui annoncent le chef-d’œuvre de Masereel de 1925, La Ville que nous publions ici, ont aujourd’hui disparu. Quelques-unes ont été sauvegardées, conservées dans des collections privées. Nous avons rassemblé dans cette réédition dix d’entre elles, jusqu’à ce jour inconnues.

Frans Masereel (1889-1972) est aujourd’hui considéré comme l’inventeur du roman graphique sans paroles moderne. Grand ami de Stefan Zweig, Romain Rolland ou encore George Grosz, le graveur belge de génie va marquer les esprits avec ses oeuvres engagées en noir et blanc. Défendant les opprimés et dénonçant les horreurs de la première guerre mondiale, il produit des romans en images et sans paroles qui vont susciter l’admiration de ses contemporains tels Pierre Jean Jouve, Thomas Mann ou encore Hermann Hesse qui écrira : « Masereel était réellement le seul homme qui, jour après jour, fit quelque chose de sensible, quelque chose de bien, quelque chose dont nous pouvons être reconnaissants ».

La collection « Un roman sans paroles », une série de six livres de Frans Masereel, publiée par Les Éditions Martin de Halleux.

On en parle dans la presse…

« (…) Après Idée, Martin de Halleux poursuit la réédition, très soignée, des formidables « romans sans paroles » de Frans Masereel avec son chef d’œuvre La Ville, nouveau choc esthétique et narratif. » Fabrice Piault – LIVRES HEBDO

« Splendeurs et misères de la Ville. Assis en haut d’une colline fleurie, un homme regarde la ville qui s’étend en contrebas, tentaculaire et étouffante. Le « grand poème en images » de Frans Masereel, initialement publié en 1925, plonge le lecteur dans l’effervescence de l’entre-deux-guerres. » BEAUX ARTS

« Après L’Empreinte du monde et Idée, les éditions Martin de halleux publient LE chef-d’œuvre absolu de Frans Masereel qu’est La Ville. (…) Ce qui rend cet ouvrage intéressant, ce sont ces dix planches inédites retrouvées chez des collectionneurs belges qui annoncent, huit ans auparavant, ce mythique livre illustré. Une superbe trouvaille ! Frédéric Bosser – LES ARTS DESSINÉS

« Avec La ville et Idée, ce sont des livres importants pour l’histoire de l’image et du récit qui nous sont rendus. Des livres où palpite et vibre une époque, celle de la modernité, de l’expressionnisme, et du cinéma également sans paroles, des Temps modernes de Chaplin ou de L’homme à la caméra de Vertov. Une œuvre émouvante surtout, où Frans Masereel arrive à exprimer à la fois la dimension individuelle et la dimension collective de la condition humaine. » Sébastien Omont – EN ATTENDANT NADEAU


« (Des) ouvrages extraordinaires pour faire découvrir cette œuvre unique à une nouvelle génération de lecteurs. » Michel Lagarde – KIBLIND

« Les bois gravés de Frans Masereel ont beau avoir près d’un siècle, ils n’ont jamais paru aussi modernes. La preuve avec La Ville, réédité aujourd’hui tel un roman graphique. » Olivier Van Vaerenbergh – FOCUS LE VIF