PRIX ARTÉMISIA RÉSILENCE 2023

La presse en parle

« Un dessin par planche, pas un mot et l’histoire se déploie, magnifique. Aussi touchante que pudique, magnifiquement dessinée à la plume, jouant avec une rare maîtrise des possibilités narratives de la bande dessinée, La Réparation est un puits de lumière. » Stéphane Jarno – TÉLÉRAMA

La Réparation, dans la sélection du « Monde » des 25 BD qu’il ne fallait pas manquer en 2022.
« Et si la main invisible de l’adulte pouvait revenir panser les plaies de l’enfance ? La Réparation est un nouvel opus poignant de la collection « 25 images », proposant un dessin par planche, sans texte et en noir et blanc. Le format, très court, n’oblitère pas la profondeur du propos, porté par une esthétique finement travaillée. » Adrien Le Gal – LE MONDE

« Nouvelle venue dans l’intéressante collection «25 Images» des éditions Martin de Halleux, la Canadienne Nina Bunjevac livre un album très personnel sur une blessure d’enfance. La puissance du dessin de Bunjevac, qui emprisonne la lumière dans un réseau de hachures, se prête parfaitement à la circulation en tableaux exigée par ce néo « roman sans parole ». » Marius Chapuis – LIBÉRATION

« Avec le pointillisme tout de noir et de blanc qui caractérise son style, Nina Bunjevac nous livre ainsi une expérience graphique mutique et puissante sur les pouvoirs cathartiques de l’écriture. Ce que la parole ne peut exprimer, la plume peut le transcrire et ce que la plume ne peut transcrire laisse à l’imaginaire de quoi se nourrir. » Thomas Figuères – ACTUABD

« Bunjevac s’empare magistralement de l’exercice et recourt à de bouleversante trouvailles graphiques (…) Un récit gigogne à la poésie poignante, où le regard rebondit d’un écho à l’autre. » Yoann Labroux-Sabatin CAUSETTE

« Le dessin peut-il soigner les traumatismes ? C’est en tout cas, pour Nina Bunjevac, une véritable thérapie. Avec ses bandes dessinées, la dessinatrice exorcise les démons de son enfance marquée par la violence de son père, d’abord, puis de sa mère. La Réparation est un récit intime sans paroles, où l’artiste panse les plaies de son passé et réconforte l’enfant qu’elle a été. Il s’inscrit dans la collection 25 Images des éditions Martin de Halleux qui, s’appuyant sur le format inventé par Frans Masereel pour son livre 25 Images de la passion d’un homme, réunit des formats courts de 25 images en noir et blanc, sans un mot. Un petit bijou d’édition. » BEAUX-ARTS

« Récit silencieux, noir et blanc. Une femme, une photo, une tâche d’encre sur une page blanche qui grandit, qui devient une sorte de trou de serrure par lequel vous découvrez la violence d’un couple et une fillette au milieu. Comment réparer quand on a détruit l’innocence ? » Laetitia Gayet – FRANCE INTER

« Un dessin par planche, pas un mot et l’histoire se déploie, magnifique. Dit la chronique. Oui, un dessin, mais quel dessin ! Nina Bunjevac est une très grande artiste et met son immense talent au service d’un récit d’une rare profondeur et d’une totale honnêteté. Bouleversant et… réparateur pour toutes les âmes blessées. Elles sont nombreuses. » Jean-Laurent Truc – Ligne Claire

« Nina Bunjevac se penche sur une terrible blessure psychique issue de son enfance. Récit superbe et fascinant, présenté dans un livre à la finition particulièrement soignée. » Olivier Maltret – CANAL BD MAGAZINE

« Un bijou. Une intensité dramatique remarquable. » Marius Jouanny – CASEMATE

« Hypnotique ! Absolument magnifique et bouleversant ! » Xavier Vanbuggenhout – ENTREZ SANS FRAPPER – LA PREMIÈRE – RTBF

La Réparation

Nina Bunjevac

Quatrième volume de la collection 25 Images
32 pages – 190 x 265 mm
Reliure cousue, cartonnée
Couverture sur papier texturé
Imprimé sur Munken Print White 150 g
Prix TTC France : 19,90 €
ISBN : 978-2-490393-26-8

Un récit intime qui vient réparer les blessures de l’enfance

Dans la collection 25 Images, après La Forêt, conserver l’intensité et la qualité graphique du livre de Thomas Ott n’est pas facile… mais Nina Bunjevac relève le défi et de belle manière !

« J’ai plongé mon cœur et mon âme dans ce projet qui est l’histoire la plus personnelle que je n’ai jamais racontée. » 

Avec La Réparation, Nina Bunjevac poursuit son travail où se mêlent conte, fable et récit autobiographique. Ici, la narratrice plonge dans ses souvenirs et vient réparer, avec ses dessins, de terribles blessures d’enfance.

Dans Fatherland, Nina Bunjevac évoquait la radicalité mortifère de son père et la séparation de ses parents. Sa mère la sauvant en retournant en Serbie auprès de sa famille protectrice. Mais, nulle part, Nina Bunjevac ne raconte alors que son enfance sera, là-bas, marquée par des violences intrafamiliales.

Avec La Réparation, Nina Bunjevac revient sur cette période de sa vie et ose aujourd’hui non seulement dénoncer ces violences venant de sa mère, mais surtout réconforter cette petite fille qu’elle tire du passé, pour la protéger et ainsi, avec ce livre, réparer ses blessures de l’enfance et se reconstruire.

 

Nina Bunjevac

Née au Canada, Nina Bunjevac grandit dans l’ex-Yougoslavie, où elle débute son éducation artistique. Au moment des premiers conflits, au début des années 1990, elle retourne au Canada et y poursuit ses études : d’abord au réputé Art Centre of Central Technical School de Toronto, puis à l’OCAD, l’institution d’enseignement supérieur la plus ancienne du Canada dans le domaine de l’art et du design.

Après une décennie consacrée aux beaux-arts, elle travaille sur la narration au travers d’installations à base de sculptures, pour finalement retrouver sa passion de jeunesse, la bande dessinée.

Les bandes dessinées de Nina Bunjevac ont été publiées au Canada et à travers le monde. En 2013 paraît son premier livre, Heartless, réunissant sept contes noirs et mordants. En 2015, son deuxième livre, Fatherland (2015), reçoit les éloges de la critique internationale – le New York Times le place dans sa liste des meilleurs titres. En 2018, avec Bezimena, elle reçoit en France le prix Artemisia, au Canada elle est récompensée par les prestigieux prix Doug-Wright et Joe-Shuster. L’ouvrage figure également dans de nombreuses sélections internationales.

En France, Nina Bunjevac est exposée à la Galerie Martel à Paris.

« 25 images », une collection dédiée à la création de récits en images sans paroles

Il s’agit pour les auteurs de créer un format court en 25 images, une par page, en noir et blanc, sans textes, tel qu’il a été défini en 1918 par Frans Masereel avec son livre 25 images de la passion d’un homme, premier roman sans paroles moderne.

L’histoire sans paroles, un principe de Frans Masereel qui a inspiré une série d’artistes, graveurs sur bois, comme Lynd Ward, Otto Nückel ou encore Clément Moreaux (Carl Meffert) et que l’on retrouve aujourd’hui chez les créateurs de romans graphiques « alternatifs » et auteurs de bandes dessinées.

L’effet saisissant de ce format particulier agit comme un couloir sans échappatoire que le lecteur traverse d’une traite. Il est saisi d’un bout à l’autre du récit, il accueille le « piège » qui enserre son regard, jouissant à l’avance de la fin qui ne pourra que le surprendre. Une apnée visuelle pendant laquelle le lecteur plonge dans les profondeurs imaginaires de l’auteur pour émerger à la surface, étonné, émus et ravis de l’expérience.