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Posada, confession d’un squelette

Texte de Samuel Dégardin
Gravures de José Guadalupe Posada

96 pages – 170 x 240 mm.
Reliure cousue, cartonnée.
Couverture sur papier texturé Efalin avec un marquage à chaud rouge, tranchefil.
Imprimé sur Munken Print White 115 g
Prix TTC France : 18,50 €
ISBN : 978-2-490393-04-6

Comme tant d’autres artistes précipités un peu hâtivement dans une fosse commune, José Guadalupe Posada (1852-1913) n’a connu de postérité qu’une fois mort. Trop occupé à graver quelque vingt mille dessins pour trouver le temps d’écrire sa propre légende, c’est donc son squelette qui nous raconte d’outre-tombe l’artiste qu’il fut de son vivant.

Vie et mort du plus grand des graveurs mexicains

Les plus belles gravures du maître mexicain illustrent ce récit biographique de Samuel Dégardin. Une imagerie tenace s’en dégage, peuplée de révolutionnaires et de squelettes. Posada est aujourd’hui considéré comme le plus grand des graveurs mexicains, ses dessins inspirent quotidiennement les illustrateurs, dessinateurs, graphistes, tatoueurs et créateurs du monde entier. il faut donc croire que la carrière d’un artiste peut se prolonger au-delà du trépas et vivre sa vie en faisant un pied de nez à la mort.

« Posada, aussi grand que Goya, créateur d’une richesse inépuisable. […] Son oeuvre, par sa forme, est toute plastique ; par son contenu, elle est toute la vie. »
Diego Rivera

« Le triomphe de l’humour à l’état pur. »
André Breton

Historien de l’art, auteur et plasticien, Samuel Dégardin ne cherche pas vraiment à être situé. D’autres s’en chargeront. sept années de réflexion sur les romans en images du graveur belge Frans Masereel en ont fait, paraît-il, un spécialiste. il décline cependant toute responsabilité.

La presse en parle…

«Prodige du burin, Posada a chamboulé l’art macabre pour le faire coïncider avec la façon si singulière qu’ont les Mexicains de célébrer leurs défunts, les 1er et 2 novembre, entre ironie et fatalisme. (…) Observateur des soubresauts politiques de son pays, le graveur apparaît là comme un caricaturiste virulent, au trait aussi tranchant qu’une gouge.» Frédéric Potet – LE MONDE

«José Guadalupe Posada, virtuose du burin, finit dans la fosse commune, mais ses saynètes et ses caricatures ont gagné l’éternité.» Stéphane Jarno – TÉLÉRAMA

«Dans un ouvrage au graphisme jubilatoire, c’est le squelette de Posada lui-même qui nous narre sa vie en 115 images. Posada plus vivant que jamais ! Sophie Flouquet – BEAUX-ARTS

«Cette ribambelle de 115 gravures grinçantes anime à merveille cette première biographie illustrée de l’artiste. Un ouvrage original puisque la vie de Posada y est contée à la première personne par son propre squelette, un sympathique cadavre à qui l’auteur et historien d’art Samuel Dégardin a prêté sa plume exquise.» Joséphine Bindé – BEAUX-ARTS

«Cette autobiographie d’outre-tombe raconte le destin de cet artiste dans un Mexique mouvementé, révolutionnaire, le tout accompagné des 115 plus mortelles gravures de Posada…» Céline du Chéné – MAUVAIS GENRES – FRANCE CULTURE

«Squelettes et calaveras : la vie de Posada racontée par ses gravures. Pour avoir longtemps observé les gravures sur bois du Belge Frans Masereel opposé à la guerre, Samuel Dégardin a su analyser celles du Mexicain José Guadalupe Posada (1852-1913) sous le signe de la mort. Pour en parler, dans son ouvrage Posada, confession d’un squelette (éditions Martin de Halleux), quoi de mieux que d’endosser la silhouette de l’artiste.» Guy Boyer – CONNAISSANCE DES ARTS

«Une belle biographie richement illustrée par 115 illustrations du maître. À offrir à tous les amateurs de tatouages ou de danses macabres.» LES ARTS DESSINÉS

«Teintées d’humour noir, ses images de la misère et de l’injustice représentent des danses aussi funèbres qu’enjouées, où les morts arborent encore l’apparat de leur statut social.» Emma Noyant – ART ABSOLUMENT