Galerie Zlotowski
La Galerie Zlotowski, créée en 1998, est spécialisée dans les avant-gardes du XXème siècle, suivant deux voies parallèles mais complémentaires. Elle expose fréquemment des acteurs majeurs de l’art moderne tels que Sonia Delaunay, Jean Dubuffet, Kurt Schwitters ou Georges Valmier via ses expositions et catalogues. Elle a dans ce contexte contribué à la reconnaissance de l’oeuvre plastique de Le Corbusier, artiste-clé de la Galerie. A côté de ces grands acteurs modernes, la Galerie propose régulièrement la redécouverte d’artistes méconnus tels que Ella Bergmann-Michel, Robert Michel, Stéphane Mandelbaum ou Eugene J. Martin. Présente dans les grandes foires internationales telles que Tefaf et Paris + par Art Basel et ayant publié de nombreux catalogues, la Galerie défend des oeuvres pointues, inédites, privilégiant son regard et ses convictions.
Galerie Catherine Issert
Depuis ses premières expositions en 1975, Catherine Issert a développé une programmation artistique internationale. Dès 1976, la galerie participe à la FIAC, puis aux foires d’art telles que Artissima, Art Genève, Art Paris, Art Brussels et Drawing Now. La galerie représente un nombre considérable d’artistes internationaux, avec lesquels elle entretient des liens forts. Les grands courants apparus depuis les années 1960 n’ont pas échappé à son attention : Supports/Surfaces, avec Claude Viallat ; le Narrative Art, avec Peter Hutchinson ; Fluxus, avec BEN et Robert Filliou en 1981 ; l’arte povera avec Pier Paolo Calzolari ; l’art conceptuel, avec John M. Armleder et Olivier Mosset ; la peinture figurative avec Jean Charles Blais, Jean Michel Alberola et Gérard Traquandi et l’abstraction géométrique, avec Michel Verjux, Felice Varini, Cécile Bart, François Morellet, attachés à la galerie depuis 1990. Ces cinq décennies de sélection rigoureuse ont été bénéfiques pour tisser des liens avec des artistes majeurs, mais aussi avec des musées et centres d’arts nationaux, qui accordent régulièrement leur confiance à Catherine Issert : le Musée national Fernand Léger (Michel Verjux, 2010 et John M. Armleder, 2014), la Fondation Maeght (Pascal Pinaud, 2016), l’Hôtel de Caumont (Vladimir Skoda, 2017), le Musée national Marc Chagall (Cécile Bart, 2021) et la Collection Lambert (Jean Charles Blais, 2022). La galerie Catherine Issert continue d’enrichir sa programmation en collaborant récemment avec Minjung Kim, Thomas Müller et des artistes émergents tels que Marine Wallon et Martin Belou.
Une coédition avec
la Galerie Zlotowski et la Galerie Catherine Issert
Renverser la tache
Présentation de Anne Bonnin
Textes français/anglais, traduction de Juliet Powys
72 pages – 200 x 200 mm
Reliure cousue, cartonnée
Prix TTC France : 24 €
ISBN : 978-2-490393-36-7
Dans cet ouvrage, la Galerie Zlotowski et la Galerie Catherine Issert présentent Renverser la tache, le catalogue d’une double exposition qui réunit, sous le commissariat d’Anne Bonnin, une sélection d’artistes modernes et contemporains dont l’utilisation récurrente de la tache dans leur pratique révèle la place importante et protéiforme de ce motif, des années 1930 à nos jours.
De nombreux artistes qui s’emparent du motif de la tache de manière abstraite, parfois figurative, sont ainsi présentés dans cette exposition proposée par la Galerie Zlotowski et la galerie Catherine Issert :
Pic Adrian – Dove Allouche – Jean Arp – Cécile Bart – William Anastasi – Sam Francis – Laura Lamiel – Thomas Müller – Claude Viallat – Jean-Michel Alberola – Jean Charles Blais – Pierrette Bloch – André Derain – Sheila Hicks – Henri Michaux – Óscar Domínguez – Christopher Wool – John M. Armleder – Jean Dubuffet – Minjung Kim – Joan Miró – Gérard Traquandi.
La tache est intimement liée à la peinture. Tour à tour concurrente ou alliée de la ligne, elle est un fait esthétique aux contours ductiles que le corpus hétérogène de la double exposition des galeries Catherine Issert et Zlotowski reflète très librement. S’étendant des années 1930 à nos jours, celui-ci réunit des oeuvres de techniques variées impliquant différents types de procédures : touche, giclée, éclaboussure, coulure, salissure, empreinte, imprégnation, ou même impression photographique. Avec la modernité et les avant-gardes, la tache a acquis un statut canonique, qui a démultiplié ses possibilités et élargi son champ d’action à toutes sortes de supports. ANNE BONNIN
