Joe Pinelli, chez lui nous parle de Marguerite.
Une interview avec Françoise Bonivert.
Marguerite
Joe Pinelli
Deuxième volume de la collection 25 Images
32 pages – 190 x 265 mm
Reliure cousue, cartonnée
Couverture sur papier texturé Efalin
Imprimé sur Munken Print White 150 g
Prix TTC France : 22 €
ISBN : 978-2-490393-20-6
> Cliquez ici pour lire les premières pages.
Vingt-cinq images pour une histoire sans paroles… Cherchez le peintre, cherchez le modèle…Le lundi 12 février 1934, suite aux émeutes des ligues du 6 février, une gauche unie manifeste contre le danger fasciste. En cette journée particulière, annonciatrice du Front populaire, un peintre croise le regard d’une femme qu’il suit et dessine dans les mouvements de la ville.
Mouffetard, Austerlitz, République, Gare de l’Est, Ménilmontant… une malicieuses promenade amoureuse dans un Paris populaire en ébullition, au tournant de l’histoire.
Joe Pinelli
Né en 1960, Joe Pinelli vit à Liège en Belgique où il enseigne le dessin, l’illustration et la bande dessinée à l’Académie royale des beaux-arts.
Considéré comme l’un des auteurs majeurs de fanzines et de BD alternatives francophones, Joe Pinelli est, dès les années 1980, l’un des précurseurs de l’autobiographie dessinée.
Parallèlement à son travail d’auteur de bandes dessinées, Joe Pinelli réalise des illustrations pour, entre autres, Jean-Bernard Pouy, Patrick Raynal, Didier Daeninckx ou encore Patrick Pécherot. Joe Pinelli a publié plus de trente livres.
« 25 images », une collection dédiée à la création de récits en images sans paroles
Il s’agit pour les auteurs de créer un format court en 25 images, une par page, en noir et blanc, sans textes, tel qu’il a été défini en 1918 par Frans Masereel avec son livre 25 images de la passion d’un homme, premier roman sans paroles moderne.
L’histoire sans paroles, un principe de Frans Masereel qui a inspiré une série d’artistes, graveurs sur bois, comme Lynd Ward, Otto Nückel ou encore Clément Moreaux (Carl Meffert) et que l’on retrouve aujourd’hui chez les créateurs de romans graphiques « alternatifs » et auteurs de bandes dessinées.
L’effet saisissant de ce format particulier agit comme un couloir sans échappatoire que le lecteur traverse d’une traite. Il est saisi d’un bout à l’autre du récit, il accueille le « piège » qui enserre son regard, jouissant à l’avance de la fin qui ne pourra que le surprendre. Une apnée visuelle pendant laquelle le lecteur plonge dans les profondeurs imaginaires de l’auteur pour émerger à la surface, étonné, émus et ravis de l’expérience.
La presse en parle…
SÉLECTION BD NOËL 2020 DE FRANCE INTER
Dans Marguerite, Joe Pinelli nous raconte une histoire d’amour naissante (…). A la manière de la nouvelle en littérature, ce format oblige à une narration très rigoureuse. L’exercice est ici très réussi. Anne Douhaire – FRANCE INTER
Marguerite est une promenade poétique et ludique mais réaliste dans le Paris des années 1930. Un peintre croise le regard d’une femme. Immédiatement séduit, il la suit – elle n’est pas dupe – et la peint dès qu’ils s’arrêtent. Chemin faisant, ils traversent Paris. Et l’on assiste alors à la fois à un jeu de charme, un processus de création et un moment d’histoire. ACTUABD
Au milieu d’un Paris bouillant et d’une époque qui l’est tout autant, Joe Pinelli nous raconte le parcours d’un peintre et d’une fleuriste, le premier dessinant de loin la seconde qui prend un malin plaisir à le balader dans les rues parisiennes, alors brûlantes. Cette romance en devenir est le fil rouge de ces 25 images admirablement fignolées par Joe Pinelli. Maxime Gueugneau – KIBLIND
Le but de cette collection à l’esthétique sans faille est de raconter une histoire sans paroles en seulement vingt-cinq images. Avec Marguerite, Pinelli propose une promenade amoureuse dans le Paris des années 1930 entre un peintre et Marguerite. Le découpage est particulièrement bien vu. Géant Vert – LES ARTS DESSINÉS
Marguerite, c’est l’histoire d’une romance, une jeune femme, un jeune homme, un bouquet de fleurs, un carnet de croquis et puis, derrière, toute la vie, toute une ville et un moment de l’histoire qui s’écoule comme un décors. Joe Pinelli signe un superbe récit dans le Paris en ébullition du début des années 30. Hubert Leclercq – LA LIBRE BELGIQUE
La nouvelle collection des éditions Martin de Halleux est cette fois dédiée à la création contemporaine (… avec) le Suisse Thomas Ott et le Belge Joe Pinelli. Deux auteurs au sommet de leur art (…), deux manières très différentes d’envisager les images et le récit, deux styles graphiques et narratifs parfois aux antipodes, mais deux façons tout aussi envoûtantes l’une que l’autre de créer des univers entiers en une poignée d’images et sans le moindre mot. Admirable et bluffant. Olivier Vaerenbergh – FOCUS / LE VIF
Rues commerçantes et gares noires de monde, descentes de police et discussions animées dans les cafés et les rues de Paris… L’on suit le peintre qui lui-même suit son modèle et le représente. Marguerite est le résultat de cette promenade à trois – peintre, modèle et lecteur –, l’album réunissant à la fois des images de l’artiste au travail et ses réalisations, le tout brillamment agencé dans un jeu de champs-contrechamps. Contemplatif et poétique, Marguerite est un très beau livre, tant dans son contenu que dans sa réalisation. Violaine Gréant – LE CARNET ET LES INSTANTS
En 25 images, tout est dit sur Marguerite et sur une époque. Une époque de basculement que Joe Pinelli a à cœur d’ausculter depuis plus de 10 ans. Thierry Bellefroid – LE MUG / RTBF – LA 1ÈRE
Joe Pinelli signe un récit magnifique. Un travail énorme qui peut se traverser en quelques minutes mais sur lequel on ne peut s’empêcher de revenir, encore et encore tant les pages sont emplies de moments de grâce mais aussi d’informations. Rien n’est superflus. Pour parvenir à signer ce moment de grâce en 25 pages en parvenant à faire rimer cette histoire tendre avec les maux de la société de l’époque, tout doit être en place. Joe G. Pinelli ne dit rien d’autre. “On a travaillé chaque détail de chaque dessin avec l’éditeur. Même les slogans sur les banderoles des manifestants ont fait l’objet de discussion.” Un ovni à découvrir. Hubert Leclercq – LA DERNIÈRE HEURE